dimanche 2 novembre 2014

Un résumé d'intention autour des communs


Un texte écrit et résumé en-commun

L'art de l'en-commun 

L’art de l’en-commun est une initiative de la communauté Art of Hosting de Montréal qui vise à revitaliser la communication de la culture des communs par une approche expérientielle puissante.

Localement, à Montréal, des initiatives comme le projet Remix Biens Communs et la série de petits déjeuners de l’école des Communs initiée par Communautique, ont déjà contribué à faire connaître le mouvement des Communs. Au mois de mai 2013, six montréalais ont eu le privilège de se rendre à Berlin pour une conférence sur l’économie et les Communs (Economics and the Communs, From seed form to core paradigm). Il leur est rapidement apparu que le modèle de présentation traditionnel en plénière avec des ateliers thématiques en parallèle limitait les possibilités de conversation, de pollinisation des expériences et conséquemment la construction de sens entre les participants. Convaincu de l'idée que le mouvement des communs gagnerait à utiliser les méthodologies de communication humaine développées par Art of Hosting, ils ont lancé une invitation à la communauté de pratique AoH de Montréal. L’appel proposait de réfléchir ensemble à une contribution au mouvement des «communs» de Montréal.



Dix-huit personnes ont répondu et amorcé une série de sessions de travail pour explorer les approches possibles. Une intention claire de prototyper un événement d’apprentissage sur l'art de l'en-commun a rapidement émergé. Cette expérimentation se fera en deux temps : du 6 au 8 novembre, un groupe restreint à 70 personnes pour tester le design; puis, au printemps 2015 sous la forme d’un événement de plus grande envergure se tenant en marge de l’assemblée mondiale de l’éducation aux adultes. Une série de conversations publiques organisées par l’Université autrement : dans les cafés est venue s'ajouter à la stratégie de préparation et de promotion de l'événement.


Les retombées de ces événements devraient se faire à trois niveaux :

· développer la capacité d’agir des participants,
· révéler, soutenir et nourrir la présence des communs dans la communauté locale (Montréal),
· contribuer à la co-construction d’un savoir expérientiel, mis en commun, permettant de développer à la fois une pédagogie et une mise en action des « communs ».



L'Art de l'en-commun : s'outiller pour le faire ensemble


Vous êtes un « commoner » quand vous portez seul ou avec d’autres, un projet qui sert la communauté, qui prend soin d’une ressource collective. Lorsque vous vous intéressez à l’auto-organisation, au mode de gouvernance se basant sur un mode participatif et démocratique. Lorsque vous vous mettez ou souhaitez vous mettre au service de l’intérêt général.

Vous êtes aussi un « commoner », quand vous voyez et/ou stimulez chez les autres, la capacité à s’engager avec d’autres dans des actions qui dépassent ce qu’on peut réaliser seul. Ou encore, vous êtes un « commoner » quand vous vous occupez de l’économie de partage, du soutien à la culture et au savoir ouverts, de la protection de nos ressources naturelles et de la biodiversité, de la citoyenneté active.

Si ce texte résonne avec ce que vous vivez, ce que vous croyez et ce que vous pensez, voici une invitation à vous joindre cet automne à notre communauté de pratiques.


L'art de l'en-commun, du 6 au 8 novembre 2014

http://www.aohmontreal.org

jeudi 2 octobre 2014

De toutes les potentialités qui se présentent
à moi


Cela fait quelque temps que je souhaite écrire mon expérience dans la communauté AoH, Art of Hosting de Montréal. Pour l’instant, cette dernière est en train de se transformer en AoC, Art of Communing, l’art de mettre nos actions en commun comme résultante des conversations qui ont déjà eu lieu et que pour ma part, je vois comme un dialogue naissant. Dialogue dans le sens proposé par David Bohm, du grec dialogos, logos signifiant mot et dia à travers. Art of Communing pourrait alors être un moyen de se laisser traverser par le verbe pour créer quelque chose de nouveau ensemble. Et ce, pour explorer une transition d’un monde qui se meurt vers un autre qui voudrait naître. En ouvrant le blogue Les Ateliers Mouvement Mandala, je souhaitais partager mes expériences des groupes et communautés de pratique dans lesquels je suis impliquée. Actuellement, je sens que ce que je partage s’éloigne un peu de que ce que j’ai écrit précédemment. Cela est dû au fait, que cette expérience me force à écrire à partir d’un lieu à l’intérieur de moi qui est plus profond. Principalement, ce qui diffère, c’est que je m’ouvre à me laisser transformer par « ce qui se vit maintenant » et tente de laisser naître quelque chose de nouveau en moi au travers de cette expérimentation collective.


Alors, je reviens à ma pratique d’écriture et me donne une possibilité de symboliser « ce qui se ressent » maintenant au travers d’un « partager » expressif. Je commence donc, par me poser une question : de toutes les potentialités expressives qui se présentent à moi, laquelle souhaite prendre forme maintenant ? Ainsi, je souhaite me mettre en disposition pour laisser émerger ce qui doit. Ce qui implique que pour laisser émerger quelque chose, il doit d’abord y avoir une disponibilité. Pour moi, cette disponibilité ne peut émerger qu’au travers d’un espace libre de pensée et dans ce sens, il est utile que j’aborde un lieu mental où je me tais. C’est ainsi que les quelques lignes ci-dessus ont commencé à donner forme à quelque chose. Ici un texte qui est lui-même la résultante d’une pensée, qui elle-même a pris naissance au travers d’une respiration. Un cycle entre une inspiration et une expiration. Une pensée qui se synchronise à un rythme naturel. Parfois, il y a des pauses entre cette expiration ou inspiration et l’inverse entre l’inspiration et l’expiration. Et c’est justement dans cette pause que je tente une réponse à cette première question. Et pourtant, je souhaite garder cette réponse en potentialité, car ce qui importe c’est de se laisser vivre par la question qu’on pose.


Ainsi, je pose une deuxième question à laisser résonner: Qu’est-ce dont que ces « communs » ou ce « commun » que nous souhaitons explorer par notre mise en commun? Et là encore, la question semble plus importante que la réponse. Entre autres, parce qu’il est difficile et peu souhaitable de définir quelque chose chargée d’autant de potentialités. En fait, à certains moments, il semble juste de résister à cerner une forme naissante, toutefois une forme est une limite et lorsqu’elle est délimitée, elle peut bloquer son développement à trouver sa pleine forme naturelle. Par contre, on est certain qu’il existe un mouvement mondial d’individus qui explorent « ces communs » avec l’intention plus ou moins formulée d’explorer de nouvelles voies d’être ensemble. Ces dernières pouvant nous permettre de potentialiser les différentes crises que nous connaissons actuellement pour les transformer. Potentialiser serait une mise en disponibilité qui autoriserait une formation naturelle de notre réalité humaine au-delà de ce qui existe maintenant. Il va sans dire que le défi est de taille. Pourtant, avec l’événement AoC nous avons décidé d’ouvrir un espace afin d’explorer ce domaine naissant des « communs ». Concrètement, il s’agit d’arpenter ce que nous connaissons des communs, la posture de « communeur » et les contributions que nous pouvons faire aux communs déjà existants. Ainsi, une première potentialité à définir les « communs » pourrait se nommer comme suit : les « communs » seraient une exploration d’un ou plusieurs modes de gouvernance par une communauté pour s’abreuver ou se nourrir d’une ressource, que celle-ci soit naturelle, virtuelle ou autre. Fin de la deuxième respiration de l’écriture de ce texte. 

Pause. De nouveau, un cycle de respiration. Ici, je voudrais préciser mon implication dans cette exploration collective des communs. En fait, elle s’inscrit naturellement dans la continuité de la maîtrise en communication que je viens de finir à l’UQÀM. Le mémoire déposé tente, entre autres de mieux comprendre les potentialités de « mise en commun » par la communication. En particulier en expérimentant le dialogue selon la formulation de David Bohm, qui propose d’examiner les effets de nos modes de pensée lorsqu’on tente de les mettre en commun. Bien que cela puisse paraître abstrait, il s’agit en fait de percevoir et partager des dimensions subtiles de notre expérience humaine. D’un autre côté, dans une perspective de renouvellement des sciences sociales tel que le propose Otto Scharmer, cette mise en commun des perceptions ouvrirait la voie à une action collective et conséquemment à la création de quelque chose de nouveau ensemble. Ce quelque chose pourrait bien être un « commun ». Bien que j’arrive ici à la fin d’une expiration, je ne préciserais pas plus mon intention à m’impliquer dans l’organisation de cet événement, mais j’y participe avec toutes mes potentialités.

Au plaisir de vous rencontrer dans d’autres cycles de respirations expressives.

L'art de l'en-commun, du 6 au 8 novembre 2014
http://www.aohmontreal.org

samedi 9 août 2014

Une nouvelle étape de débroussaillage


LA RUELLE VERTE DE BRÉBEUF/CHAMBORD
Quelques notes sur la réunion du 7 août 2014

Une nouvelle étape de débroussaillage

Comme plusieurs ont pu le constater, les activités pour la mise en place de la ruelle verte vont bon train. Il y a eu, des rencontres sur le pas de votre porte, des distributions de pamphlet dans les boîtes aux lettres ou encore des premiers jets pour la proposition à déposer à la ville. Un soir cette semaine, nous étions cinq à nous affairer pour concrétiser le projet de la ruelle. L’atmosphère de cette réunion «potluck ruelle verte» a été conviviale et productive.  

Les spécialistes de l’aménagement nous ont fait des propositions concrètes de plans et de budgets. Collectivement, nous avions plusieurs comptes rendus à partager à toute l’équipe. Les commentaires recueillis lors du porte-à-porte et les moments savoureux de l’expérience. Des comparaisons avec d’autres ruelles déjà existantes, comme la ruelle Chabot/Cartier. Et aussi, ce qui peut se faire dans d’autres quartiers, par exemple à Hochelaga/Maisonneuve.

L’objectif principal de cette rencontre était de rédiger un résumé de projet permettant de vous partager les idées principales qui sous-tendent la réalisation de la ruelle verte. Ce résumé sera aussi utile pour les formalités administratives demandées par la ville (il est d’ailleurs disponible sur la page FB). On insiste encore sur ce point primordial pour tous: la libre circulation des voitures sera maintenue. Les sections munies de dalles végétalisables au centre de la ruelle, cela n’entravera ni la circulation des voitures, ni le déneigement.

Une ruelle verte c’est un espace commun que nous partageons et des zones plus spécifiques qui seront investies par les résidents propriétaires. Les abords de clôtures pourraient être excavés par la ville permettant la plantation des planes diverses, grimpantes au sol, etc. Tout cela reste à préciser et vous pourrez en savoir plus soit lorsque nous allons vous rencontrer sur le pas de votre porte, ou à l’assemblée prévue le 21 aout prochain.

À bientôt et au plaisir de vous dire plus sur de ce chouette projet de ruelle verte.

vendredi 11 juillet 2014

Excursion hivernal au Presencing Institut du MIT




En février dernier, j’ai eu l’occasion de me rendre au MIT pour participer au dernier Forum Global du Presencing Institut fondé par Otto Scharmer en parallèle avec ses recherches sur la Theory U. Cette dernière étant une proposition pour repenser la recherche en sociales et en particulier, repositionner notre regard pour découvrir les dimensions cachées des processus construisant l'écosystème du monde dans lequel nous vivons. 

Nous étions près de deux cent cinquante acteurs de changement intéressés à explorer le thème du dernier livre de Scharmer : From Ego to ecosystem: creating Well-Being for All. L’intention proposée pour ce forum visait à explorer la co-création d’une société durable dont tout le monde pourrait profiter. Ainsi, plusieurs laboratoires ont été proposés, les sujets choisis correspondant aux secteurs problématiques qui découleraient de notre manque de vision. Ainsi, huit espaces de réflexion ont été offerts : 
1- La collaboration et la consommation consciente
2- Les affaires : redonner du sens à l’entrepreneuriat et à la compassion
3- Cultiver l’art du bien commun
4- Construire des mouvements qui changent l’économie pour un partage des richesses plus équitable
5- Mesurer ce qui compte : le bonheur national brut.
6- Renforcer les systèmes porteurs de santé
7- L’éducation et l’apprentissage en pleine conscience
8- Art, l’esthétique et l’action
Chaque laboratoire a été conçu pour présenter des exemples et des initiatives vivants susceptibles de générer des changements profonds et nous faire passer d’une vision égocentrique à une vision «écocentrique» du monde que nous partageons.

Pour ma part, ce forum m’a donné l’occasion d’expérimenter une théorie que j’avais jusqu’alors principalement explorée au niveau individuel et de groupe, soit au niveau du développement de l’attention et celui de la conversation et de l’acte de langage. J’ai choisi le laboratoire sur l’éducation entre autres, parce que j’étais très curieuse d’entendre les trois présentateurs partager leurs expertises. Peter Senge spécialiste l’apprentissage organisationnel, Arthur Zajonc président de l’Institut Mind and Life et en particulier, Tho Ha Vinh directeur du programme du bonheur national brut au Bhoutan. Plusieurs questionnements ont été envisagés : qu’est-ce qui fait évoluer l’être humain? Quel est le rôle de la pleine conscience et de la compassion dans la vie et l’éducation? Existe-t-il une éthique universelle qui pourrait devenir une fondation commune pour le développement de l’éducation? Quel système éducatif pourrait supporter ces nouvelles possibilités éducatives? Après l’exploration des labs, tout le monde a été rassemblé dans la salle principale, où nous étions invités à poursuivre notre réflexion, mais cette fois sous la forme du Social Presencing Theater. Ce dernier semble être une façon de corporaliser la réflexion, de mettre en jeu collectivement les «drames sociétaux» que nous avons abordés. 

Voilà pour les grandes lignes de l’évènement. Ce voyage a été riche d’enseignements et de rencontres. De réflexions aussi, tel le prototypage du Bonheur National Brut au Bhoutan, dont je ne sais définitivement pas quoi en penser. Autrement, je me sens privilégiée d’avoir eu une conversation de 45 min avec Peter Senge. Cet échange a été une occasion d’avoir son avis sur un angle particulier de la recherche que je viens de finir. Ça pourrait paraître abstrait pour certains, mais j’ai eu l’impression d’être écoutée alors qu’il a parlé presque la totalité de l’entretien. En tout cas, un très beau moment.

2014 Global Presencing Forum Trailer
 

samedi 5 juillet 2014

Un débroussaillage destiné aux riverains de la ruelle De Brébeuf/Chambord


LA RUELLE VERTE DE BRÉBEUF/CHAMBORD

Quelques notes sur la rencontre du 3 Juillet 2014

 

Un débroussaillage destiné aux riverains

 

Le 3 juillet a eu lieu ma première réunion du projet de la ruelle verte De Brébeuf/Chambord. Cette rencontre m’a permis de rencontrer des voisins et voisines que je n’aurais probablement pas pu connaître autrement. Tout comme mes voisin(e)s proches le savent, je suis une passionnée du processus créateur et des dynamiques de groupe, alors l’idée de participer à la création d’une ruelle verte m’a séduite immédiatement.

Donc hier soir, nous étions six voisines affairées à discuter des différentes étapes qui mènent à la concrétisation d’une ruelle verte. Nous avons d’abord étudié le guide proposé par la ville, puis nous nous sommes promenés dans la fameuse la ruelle pour y voir ce que nous ne voyions pas auparavant, et pour finir nous avons amorcé la rédaction de documents pour vous partager le fruit de notre travail.

Autant le dire tout de suite, étant donné que plusieurs d’entre vous stationnent leur voiture dans les cours, nous pensons à une ruelle verte où les automobilistes riverains pourront circuler. Nous envisageons aussi un espace propice pour les activités communautaires de la ruelle. S’approprier un mur et le transformer en murale mosaïque ou un mur vert fait aussi partie des grandes idées qui ont été abordées lors de notre réunion. En bref, la somme des expertises réunies ont permis l’émergence de nombreuses idées à la fois originales et concrètes qui transformeraient notre ruelle en un lieu propre, convivial et esthétiquement beau.
D’ailleurs, plusieurs projets de ruelles vertes ont déjà réalisés à Montréal et d’autres concepts similaires ont été développés dans le monde. Consultez la page Facebook pour des informations et inspirations concernant notre projet de ruelle verte. Au plaisir de se rencontrer bientôt, dans la ruelle bien sûr. 

samedi 15 février 2014

Naissance d'une communauté de pratique

NAISSANCE D'UNE COMMUNAUTÉ DE PRATIQUE
Quelques notes sur la rencontre du 8 Février 14.

Quel chemin pour une communauté de pratique? 

Après avoir exploré en groupe les quatre piliers de la pratique AoH,
Cédric Jamet a partagé son expérience de Montréal 100 en 1 jour Octobre 2013. 


Selon Cédric:
Il y a eu un appel, une intention d’une personne à faire vivre l’expérience 100 en 1 jour aux citoyens de Montréal. 100 en 1 jour est un évènement qui a vu le jour à Bogato et qui, maintenant essaime dans le monde. D’une certaine manière une communauté mondiale s’est créé autour d’une pratique qui vise à questionner l’agir citoyen dans la ville.
Des échanges sur les méthodologies ont lieues, à partir de Bogota d’abord, mais chaque ville dispose maintenant de son propre site internet. Il se construit une communauté à partir des échanges et des initiatives. La journée est documentée et de fait, retransmise à la communauté. Les projets émergent de lieux créatifs appelés «Créatoire». Les individus intéressés à l’évènement se rassemblent pour concevoir les actions qu’ils poseront le jour J. Il en faut au minimum 100, pour la journée. C’est le défi.

C’est un exemple vivant de la naissance d’une communauté de pratique.

Pour 100 en 1 jour, Bogota, a été le lieu de rassemblement de deux communautés afin de poser des actions collectives pouvant vivifier la ville. C’est le premier noyau autour duquel cette communauté a débuté. Puis, un participant de 100 en 1 jour de Bogata, vivant à Montréal a décidé de tenter l’expérience dans sa propre ville. Concrètement, il a invité quelques personnes autour d'une conversation sur la mise en œuvre du projet. Ainsi, un noyau 100 en 1 jour a vu le jour à Montréal et la communauté de pratique s’est élargie. Ici, la communauté 100 en 1 jour se construit à partir des actions qu’elles posent. Pas de lieu fixe, pas de vision prédéterminée autre que celle de poser les gestes nécessaires qui émergent au fur et à mesure.

Cédric a partagé un exemple vivant de communauté de pratique. Il en existe certainement beaucoup d’autres qui sont tout aussi inspirants. Dans Communauté de pratique il y a deux mots, communauté et pratique. Quelles sont les vôtres?



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